Thursday, December 23, 2010

Government Goliaths against WikiLeaks' David

WikiLeaks unveils only marginal and anecdotic aspects of political hypocrisy. Yet this proves sufficient to unleash the wrath of government Goliaths peeved by Julian Assange's quixotic challenge. Inquisitors set on his trail are more comfortable with the chronic double talk of political "elites" than with the freedom of speech of potential whistle blowers.

Intellectuals such as Daniel Ellberg, Noam Chomsky and others have identified the stakes at play. They have signed a petition launched by FAIR to support WikiLeaks on the grounds of freedom of the press.

Go to the petition:

Saturday, October 23, 2010

La Philanthropie ou l'Etat

«Là où est l’amour de l’homme est l’amour de l’art.» L’aphorisme hippocratique place sans ambiguïté la philanthropie au coeur de la médecine. Depuis l’Antiquité, le médecin traite sans discrimination riches et pauvres: il adapte ses honoraires aux moyens de son patient, y renonçant au besoin. Un économiste viennois m’asséna, un jour où j’exposais cet aspect de notre éthique: «Vous vous adaptez simplement aux possibilités du marché: un peu comme le fait le discounter pour élargir sa clientèle.» Il n’avait pas entièrement tort. Ce n’est que lorsque la médecine quitte le marché que l’homme de l’art cède la part comptable de son altruisme au prêtre, au prince ou à l’assurance sociale.

Délogée par la sécurité sociale, la charité privée s’est éloignée de l’homme malade. Elle n’a pas disparu. Les plus-values du marché libre aboutissent tôt ou tard dans l’escarcelle d’un philanthrope. Rares sont les grandes réussites qui n’engendrent pas leur fondation caritative: Roger Federer fait rebondir une partie des millions captés par sa raquette vers les enfants de Soweto; George Soros, spéculateur sans pitié, est devenu un des cinq plus grands donateurs de la planète, la fondation Bill Gates a fait du titan du monde virtuel un géant du monde vertueux.

Le secteur philanthropique «vaut» en Suisse plus de 30 milliards de francs. Il distribue chaque année aux Etats-Unis plus de 250 milliards de dollars, ce qui relativise le qualificatif de «sauvage» attribué au capitalisme de ce pays. L’Etat, dont la fonction essentielle est de gérer l’obéissance - prétend depuis Bismarck et ses clones, se preoccuper du sort des malades. Cette tâche est foncièrement étrangère à sa nature. Rien d'étonnant à ce que la grande philanthropie redécouvre que même les pays riches ont besoin d’elle. Comme le démontrent les généreux legs et donations privées dont bénéficient régulièrement en Suisse hopitaux et centres de recherche médicale.

Sunday, October 17, 2010

La Force du Guérisseur

L’orthodoxie médicale est confrontée aujourd’hui à la concurrence de thérapeutes proposant mieux-être ou guérison par les fleurs, les couleurs, l’imposition des mains ou même le simple coup de fil. A l’heure où l’on ne pardonne rien à la médecine curative et où sa pharmacopée devient aussi suspecte que le CO2, le crédit accordé à ces guérisseurs aux mains presque nues interpelle. Avant de sacrifier ce qui lui reste d’autonomie au culte de l’«evidence-based», notre corporation se doit d’analyser ce phénomène.

Les sceptiques reprocheront aux alternatifs un discours holistique plus proche de la pata-médecine ou de l’attrape-gogo que de la philosophie ou de la science. Le cartésianisme médical attribuera leurs miracles aux méandres neurobiochimiques complexes de l’effet-placébo; la foi des thuriféraires démultipliant sans doute l’effet de grigris plus flamboyants que le comprimé d’amidon, lesuppositoire au beurre de cacao ou l’ampoule de NaCl. La véritable force des alternatifs ne provient pas de l’efficacité (relative) de leurs secrets. Elle doit être recherchée dans leur refus – par principe – de subir la tyrannie des statistiques. Leurs évidences se fondent sur la vérité de l’être unique qui sollicite leurs services. Le patient-client se réapproprie la définition de ce qu’est la guérison. Il rétablit avec son thérapeute, et sans l’intrusion detiers, l’équilibre perdu du colloque singulier… naguère la force d’Hippocrate!

Sunday, August 22, 2010

Hippocratic Entrepreneurship

Aritstotle identified the entrepreneurial substance of medicine. Hippocrates his contemporary, also understood the contractual nature of patient-physician partnerships and laid down basic rules to maintain the financial interface of medical services within an ethical framework. This did not stop him from earning money from his trade or from the teaching of his art.

The capture of medical services by the "solidarity" principle (i.e. by collectivist ideology) has removed the entrepreneurial spirit from physicians. As a result, the control & management of their professional tools has been relinquished to bureaucracies and third parties not bound by the same ethical principles or obligations.

Many doctors are ashamed to admit that they are actors in a market, and that medical services entail a commercial interchange. They willingly accept third parties as their paymasters as this, in their eyes, keeps financial transactions separate from their service to the patient. When rationing steps in, they look the other way, as long as their fees are not overly affected.

There are however, physicians who uphold the Hippocratic mission. They have vowed to keep their practice totally free from third parties. In the US, the Association of American Physicians and Surgeons (AAPS) shows the way. Patients are the first to gain from such medical entrepreneurship. By keeping overbearing third parties in line, they regain control of their physician and make sure that they will get treatment to the best of his ability,

Friday, July 23, 2010

Singapore's Health Savings Accounts Model Intrigues Swiss Media: Socialists Bark!

The Courrier du Medecin Vaudois a Swiss medical journal, published a special feature this month on Health Savings Accounts (HSA's) including articles from Guillaume Vuillemey, Georges Lane and Alphonse Crespo. Proposals to look at Singapore's Medisave success story and bring back common sense and patient empowerment to cure Switzerland's declining health care system were relayed by journals such as Le Temps and the Swiss Radio Journal. They were met with howls from socialists allergic to individual responsibility and hooked on "solidarity" (i.e more state bureaucracy & rationing of care at the lowest common denominator).

Sunday, March 21, 2010

US Health Care Reform - Pyrrhic victory in view?

An armada of log-rollers, rent-seekers & pork dealers led by irresponsible demagogues head towards Pyrrhic victory for American health care. The "will of the people" is irrelevant to House supporters of Obamacare. However, they will not be able to twist the arms of voters as they did with wavering democratic congressmen. Rasmussen poll on health reform reflects the discontent of taxpaying citizens who'll pay the price of a costly, bungled health "reform"... and who'll remember the names of those who supported it .

US Health Care Reform: Latest Rasmussen Poll

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Saturday, February 13, 2010

Rupture médicale novatrice: le grand défi institutionnel

Le progrès médical se heurte à un cadre institutionnel de la santé figé dans des concepts idéologiques conçus au 19e siècle. L'inadéquation entre rupture novatrice et stagnation institutionnelle plombe l'accès à l'innovation et affecte le financement des soins. L'avènement d'une médecine de plus en plus prédictive et curative, Internet et l'accès en temps réel des patients à l'information médicale amènent à la fois une révolution thérapeutique et un nouvel équilibre dans la relation médecin patient. Ils exigent également une remise à jour de nos systèmes institutionnels de santé.

La société doit s'affranchir de concepts d'assurance sociale, de redistribution, régulation et planification étatiques hérités de Bismarck et d'idéologies obsolètes, pour se doter de modèles d'organisation de soins, d'accès à l'innovation, d'assurance et de prévoyance à la hauteur des percées technologiques du XXIe siècle. L'explosion novatrice exige l'abandon d'algorithmes rigides régissant l'autorisation et la mise sur le marché de produits thérapeutiques nouveaux. Patients et médecins doivent pouvoir accéder aux fruits de la recherche sans entraves bureaucratiques et en fonction de critères décisionnels qui leur sont propres. La "double voie" d'accès aux médicaments expérimentaux issue de l'école neuro-économique américaine , propose dans ce domaine un modèle institutionnel concret en adéquation avec la dynamique actuelle du progrès.

La réussite des réformes de santé dépendra de la capacité politique de dissocier clairement financement des soins et assistance sociale; de restituer à l'assurance sa mission première de couvrir le risque et enfin de développer l'épargne santé pour faire face aux échéances physiopathologiques de plus en plus prévisibles de chacun. Des pays tels que Singapour l'ont compris: leur système de Santé, un des plus performants du monde, s'appuie sur ce principe.

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